Mathis
(M. Bonnet/M.
Bonnet-G. Poncelet)
Pour toi l'or de ma
prose, ma petite fleur, ma rose
A travers un bonheur
que j'expose
Le verbe se fait rythme,
hymne à ma chance
Pour toi un coeur se
métamorphose
De moqueur, mes mots
se font coeur
Mathis, peintre de mes espoirs,
en vers
Pour toi l'or de
ma prose
Ma petite fleur, ma rose,
non encore éclose
Pour toi tous les ors de
ma prose
Ma petite fleur, ma rose,
D'un bonheur que
j'expose
Pour toi, j'oublierais
les fontaines de nuits
Où j'abreuvais
mon ennui,
Accoudé à
mes pensées d'attente
Les soirs de solitude nonchalante
Pour toi j'abandonnerais
Les volutes âcres
des fumées
Dont mon âme
se parfumait, au passé comme présent
Le jour de ton sacre
Mathis, peintre de mes espoirs,
Pour toi, j'embrasserais
l'haleine de la vie
Pour que tu puisses
lire
Dans mon regard ébahi
Le reflet de mon bonheur
En cet instant suspendu
Pour toi, je caresserais
le stress
Comme un chien en laisse
Avec les crocs du réel
Malgré ses morsures
cruelles
Pour toi, j'éteindrais
toutes celles
Qui furent des étincelles
dans ma vie d'antan
Mathis, peintre de mes espoirs,
en vers
Et contre tous
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