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DOSSIER : Claude François
Claude François Claude François

Claude François naît le 1er février 1939 en Égypte, à Ismaïlia. Son père, Aimé François qui travaille comme contrôleur de trafic sur le canal de Suez, a épousé une Italienne, Lucia. Le couple a deux enfants. Josette née en 1934 et Claude. La famille vit la belle vie des expatriés français jusqu’au jour ou le canal de Suez est nationalisé, en 1956. Ils doivent alors rentrer en France, sous la menace et les exactions.

Après le faste des années égyptiennes, la famille, sans peu de revenus, rejoint Josette qui s’est mariée et s’installe dans le Sud de la France, à Monte-Carlo. Claude, élevé dans l’amour de la musique par ses oncles pianiste et violoniste se produit dans les chœurs d’église. En 1957 il fait des débuts remarqués comme batteur au Casino de Monte-Carlo, dans l’orchestre de Louis Frosio. Contrairement à son père qui le voudrait comptable, sa mère le soutient et il s’inscrit à l’académie nationale de musique. Il apprend les percussions et devient chanteur d’orchestre. Il commence à se faire connaître dans les boîtes de nuit et le milieu artistique de la région.

Il rencontre Janet Woolcoot, une jeune danseuse anglaise en 1959 et l’épouse deux ans plus tard. Son père assiste au mariage malgré leur différend concernant l’avenir professionnel de Claude. Il meurt quelques mois plus tard. Ambitieux, persévérant, mais surtout talentueux, Claude décide de monter à Paris, sur les conseils de Brigitte Bardot et Sacha Distel.

Les années 60 sont des années de bouleversements et d’engouement pour la variété française. C’est l’époque de « Salut les Copains » émission de radio célèbre, du twist et du yéyé. Au printemps 1962, il enregistre son premier disque Le Naboub Twist, en arabe, sous le pseudonyme de Coco, aux rythmes de la musique bédouine de son enfance. Un échec en France. Entre temps il s‘est fait engager par les Gamblers, le groupe d’Olivier Despax, mais il rêve de réussir par lui-même. Ensemble, ils font la tournée des grands lieux de l’été à Saint-Tropez et sur la Côte d’Azur. Sa femme est engagée à l’Olympia où elle rencontre Gilbert Bécaud pour lequel elle quitte Claude. En automne 1962 il connaît enfin un succès phénoménal avec l’adaptation d’une chanson des Everly Brothers, Belle, Belle, Belle. Sa carrière est lancée et prise en main par un jeune imprésario, Paul Lederman. Il devient une tête d’affiche renommée et courtisée. Un an plus tard, en 1963, il a déjà vendu deux millions de disques. Il vole la vedette aux Chaussettes Noires avec lesquels il est parti en tournée. Dynamique, débordant d’énergie, les grands succès commerciaux peuvent s’enchaîner : Marche tout droit, Dis lui, Si j’avais un marteau. Les jeunes admiratrices se pâment devant ce jeune homme de bonne famille, aux cheveux blonds et aux paroles aseptisées. Il les séduit toutes !

Il devient l’idole des jeunes, travaillant beaucoup, adaptant de nombreux succès anglais. La célébrité et l’argent sont enfin au rendez-vous. Il achète un appartement à Paris, un moulin à Dannemois, dont il s’inspirera pour sa chanson, la ferme du bonheur. 1964 est aussi l’année de sa tournée avec les Gams, un groupé yéyé. En septembre il passe en vedette à l’Olympia. Il enchaîne les succès, Dona Dona , j’y pense et puis j’oublie, écrit lors de sa rupture avec Janet. Il a rencontré une jeune femme, France Gall, et leur liaison va durer trois ans.

L’année 1967 est décisive pour lui, il écrit, compose et enregistre Comme d’habitude à la suite de sa rupture avec France. Le titre, adapté en anglais, sera chanté par les meilleurs interprètes internationaux. Toujours en 1967, il est en fin de contrat chez Philips et envisage de créer son propre label, ce qu’il fait avec les Disques Flèches, puis et il rencontre Isabelle qui deviendra la mère de ses deux fils. Une année sous le signe de la réalisation sur tous les plans.

Il préserve sa vie privée, sa femme et la naissance de ses enfants, ne les médiatisant pas, pour les protéger, mais aussi pour conserver son aura auprès de son public féminin. Bourreau de travail, il s’entoure des Clodettes, danseuses auprès desquelles il enchaîne des chorégraphies endiablées. En 1968 il entame une tournée en Afrique, adulé et applaudi partout où il passe. Puis il chante 16 jours à l’Olympia, à guichets fermés, dans un spectacle à l’image des shows à l’américaine. Il enchaîne les tournées, les spectacles, les productions, les plateaux télés, infatigable.

Producteur, compositeur, chanteur, mais aussi éditeur puisqu’il lance la revue Podium concurrente de Salut les Copains. En 1972, il enregistre aux États Unis C’est la même chanson mais lance aussi des artistes comme Chamfort, Topaloff, Juvet. Les titres se succèdent et deviennent tous des succès. Son ascension est à l’image de son enthousiasme et de la masse de travail qu’il abat. Il vit à cent à l’heure collectionnant les aventures et se maintenant au sommet. Il bat tous les records d’audience et fait l’objet d’un véritable culte de la part de ses fans.

Le 11 mars 1978, il meurt victime d’une électrocution en son domicile parisien. Son public est sous le choc. Le chagrin fait parfois place à l’hystérie générale. Il entre dans la légende. Le 15 mars, jour de ses obsèques, Alexandrie Alexandra est dans les bacs de tous les disquaires et amorce un succès planétaire. Personnage brillant, irritant, maniaque, Claude François a connu 20 ans de succès indétrônables. Entre paillettes, légende et twist, il est devenu l’icône de la génération yéyé.
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