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DOSSIER : LES DROGUES
LES DROGUES

Certains parlent de drogues douces et de drogues dures. Mais en fait, quelle est la différence entre de la cocaïne et de l'alcool, du cannabis et du tabac ? Même si les effets diffèrent, les drogues provoquent toutes un sentiment de dépendance dont il est dur de se débarrasser.

Car se débarrasser de sa dépendance aux drogues, c'est décidé d'accepter qui on est, et surtout d'affronter ses vrais problèmes, ses problèmes profonds en face. Parce qu'arrêter d'en consommer, est-ce si difficile ? Beaucoup de médecins parlent d'une dépendance et d'un besoin physique, ils cachent là le vrai problème. La dépendance est avant tout psychologique. et donc d'autant plus difficile à gérer.

Le pourquoi du comment

Ça commence généralement pour tout le monde de la même façon, quel que soit l'âge, le passé, ou le contexte familial et social. On veut imiter les copains, on se sent mal dans sa peau, on cherche une échappatoire.Le mot mal-être revient en leitmotiv presque systématiquement.

Généralement, ce phénomène se produit à l'adolescence. On en parle beaucoup de cette fameuse adolescence, tantôt critiquée, d'autre fois transcendée... À force d'entendre les adultes en parler, ça nous fait peur. Que se passe-t-il à cette période ? Le corps évolue pour prendre sa forme adulte, mais surtout, les idées, NOS idées évoluent. Dans une société où les enfants sont surprotégés si ce n'est gâtés, découvrir un jour qu'on devra être indépendant et ne plus se référer aux parents agit comme une véritable gifle. Nostalgie de notre enfance où l'on se croyait au-dessus de tout, immortels. C'est comme si d'un coup, tout notre monde s'écroulait prenant réellement conscience du monde qui nous entoure. Un monde qui pour beaucoup est bien moins reluisant que dans nos souvenirs d'enfant.

" Ce monde est dégueulasse ! " commente Marie, une étudiante en terminale de 17 ans. " La société est pourrie jusqu'à la moelle, alors pourquoi est-ce que je n'aurais pas le droit, moi, de me pourrir aussi ? Et puis après tout, qu'est-ce que ça peut faire aux autres ce que je fais ? C'est ma vie, j'en fais ce que je veux ! ". Elle consomme de la drogue depuis qu'elle à quinze ans. Ça a commencé par des cigarettes, fumées dans des soirées, puis régulièrement, en cachette des parents. Stressée par les études et le bac, elle a commencé à prendre du cannabis " pour se calmer les nerfs ", et puis elle s'est rendue compte que le joint, s'était bon pour calmer les nerfs le soir, mais qu'en journée, ça rendait HS. Alors, elle a essayé des excitants : cachets, cok. " pour être en forme pendant les cours et les exams ".

Avant de traiter son enfant de droguer, de le punir pour ce qu'il a fait, beaucoup de parents devraient se pencher sur la cause de cette prise de drogue ! Qu'ils le veuillent ou non, c'est eux, quelque part, qui l'ont provoqué. Les jeunes vivent dans une société qui les tient constamment sous pression. En l'espace de quelques années, l'insouciance enfantine a laissé place au stress scolaire, au stress de la vie. Qui suis-je vraiment, qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Comment je vais m'en sortir ? Est-ce que je le mérite ? Beaucoup de questions empoisonnent l'esprit autant que les réponses la fuient.

Il est paradoxal pour beaucoup de parents de constater que son enfant à conscience qu'il s'autodétruit avec ces drogues, mais qu'il s'évertue à continuer d'en prendre. Depuis des années, le gouvernement se penche de plus en plus sur le phénomène. On fait des pubs sur l'alcool au volant, la drogue. À chaque fois, on nous parle d'accidents. Mais l'accident, ce n'est pas la conséquence résultant de la prise de drogue, c'est la prise de drogue en elle-même. Il semblerait que les adultes cherchent du mauvais côté. Plutôt que de faire culpabiliser les jeunes à prendre de la drogue, ils devraient avoir conscience que les jeunes le savent déjà, qu'ils culpabilisent déjà de leur côté, et qu'ils culpabiliseront encore. Parce qu'on s'acharne à les faire culpabiliser ! Un ado ne recherche rien d'autre qu'un réconfort dans la drogue : pour être plus sûr de soi, oublier, s'évader... Il sait que la drogue est mauvaise pour lui, mais il continue. Parce que personne ne lui trouve d'alternatives. Ou plutôt si, mais les mauvaises solutions : réprimande, punition, prison. Tout le contraire de ce dont on a vraiment besoin ; une oreille, une épaule, une écoute, un réconfort, une aide.

En parler, trouver une oreille...

Tous les mots sur un bout de papier ou une page Internet ne seront jamais aussi forts qu'une présence humaine qui vous écoute, vous conseille et vous épaule. Mais faire le premier pas, allez voir ses parents et leur dire qu'on a un problème de drogues fait peur, on a peur qu'ils ne nous écoutent plus, qu'ils nous jugent et nous réprimandent. Les parents devraient d'eux-mêmes en discuter avec leurs enfants. Car c'est eux au fond, leurs guides dans la vie. Mais parce que le monde n'est pas parfait, et que peu de parents ont encore pris conscience que la drogue n'est pas une insulte ou un affront contre l'autorité, la réalité veut que malheureusement, c'est le jeune qui doit faire le premier pas. Il est parfois difficile de parler de ça à sa famille, il existe des centres d'aide anonyme ou des numéros spéciaux pour parler plus facilement à un inconnu. Il est aussi important d'en parler à l'entourage. Les amis par exemple, seront plus à même de conseiller sans juger.
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