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DOSSIER : Denis Diderot
Denis Diderot Denis Diderot

Biographie

Denis Diderot est né le 5 octobre 1713 à Langres au sein d’une famille de la bourgeoisie aisée. Son père, Didier Diderot, est un maître coutelier. Sa mère Angélique Vigneron élève les six enfants du couple, dont deux mourront. Il suit des études au collège Jésuites de Langres, destiné à l’état ecclésiastique. Tonsuré en 1726, il poursuit ses études à Paris à compter de 1728, au lycée Louis Legrand, et devient Maître es Art, en 1732.

Avide de connaissances, peu enclin à la prêtrise, il change de voie et étudie les langues anciennes, les mathématiques, et l’anglais. Cheminement vers une certaine philosophie. Il mène alors une vie de bohème qui lui fait bien vite perdre la foi. C’est à cette période à qu’il rencontre Jean Jacques Rousseau. Une amitié solide se crée qui conforte Diderot dans l’idée de vivre de sa plume, bien que son père s’y oppose.

Contre l’avis paternel, il épouse en secret une lingère, Antoinette Champion, en 1742, avec laquelle il forme un couple peu harmonieux et dont la mésentente est notoire. Ils restent cependant ensemble, malgré les incessantes infidélités de Diderot, et ont 4 enfants, dont une seule survit, Marie Angélique, née en 1753, à laquelle il est très lié.

Parfaitement anglophone, la Librairie Le Breton l’engage en 1746 pour traduire la Cyclopoédia de Chambers. Puis il publie ses Pensées philosophiques qui sont immédiatement condamnées. Il entre ainsi en littérature avec fracas. Puis en 1749 il écrit Lettre pour les aveugles à l’usage de ceux qui voient et la dernière étape vers l’athéisme est alors franchie.

Son matérialisme athée le conduit pour outrage à la prison de Vincennes en 1749. Trois mois durant lesquels il prend la mesure du poids de la censure. Ses manuscrits lui sont enlevés. Traumatisé par cette détention il modère ses écrits publiés, réservant la virulence à sa postérité.

En 1751 paraît le premier tome de l’Encyclopédie, auquel il collabore avec Rousseau, Voltaire et d’Alembert, d’autres volumes suivront, mais l’ouvrage est condamné sur ordre de Rome et du Roi, qui en ordonne la destruction. Heureusement mise à l’abri chez Malesherbes, la suite de leur publication continuera clandestinement.

En 1757 il se tourne vers le théâtre qu’il espère plus clément pour son écriture. Le fils naturel et Entretien sur le fils naturel sont deux essais qui tentent de rénover le théâtre et ses codes. Il met en scène la vie quotidienne des milieux bourgeois. En 1760 il publie La religieuse un roman qui fait la satire de la vie conventuelle. Il se consacre à toutes les formes d’écritures, se moquant que ses œuvres soient publiées ou non. Pour lui écrire est un dialogue interne qui permet de façonner ses pensées.

En 1765 il vend son importante bibliothèque personnelle à Catherine de Russie, qui lui en laisse la jouissance et le rétribue à vie, pour qu’il puisse offrir une dot à sa fille. À partir de l’été 1773, il rejoint l’Impératrice, avec laquelle il est très lié, à Saint Petersbourg, apportant ses lumières philosophes à l’éducation en Russie. Ses voyages l’affaiblissent et de retour sur Paris, il écrit de moins en en moins. En 1781, il écrit sa dernière œuvre dramatique Est’ il bon ? Est-il méchant ? , mais abandonne l’idée de publier la multitude de ses ouvrages inconnus.

Il s’éteint le 30 juillet 1784, quelques mois après sa maîtresse éternelle et bien aimée, Sophie Volland.

Œuvre maîtresse

Guidé par sa soif de connaissance et ses convictions philosophiques, Diderot, représentant des Lumières, laisse une œuvre importante en quantité et en qualité dans la littérature française.

Outre ses articles destinés à l’Encyclopédie, Diderot a écrit de nombreux essais philosophiques et d’esthétique notamment : Pensées philosophiques (1746), La Promenade du Sceptique (1747), Lettres sur les Aveugles à l’usage de ceux qui voient (1749), Le Rêve d’Alembert (1769), Paradoxe sur le Comédien (1773). Il a aussi écrit des romans dont La Religieuse (1760) et Jacques le Fataliste (1771) et des pièces de théâtre, entre autres, Le Fils naturel (1757) , et le Père de Famille (1758).

Homme en proie à ses propres contradictions, la diversité de ses écrits est impressionnante, plaçant la dignité de l’homme dans la recherche de la vérité plus que dans sa découverte.

Quelques citations

Si la raison est un don du Ciel et que l'on en puisse dire autant de la foi, le Ciel nous a fait deux présents incompatibles et contradictoires.
L'incrédulité est quelquefois le vice d'un sot, et la crédulité le défaut d'un homme d'esprit.
Elle disait plaisamment de la religion et des lois, que c'était une paire de béquilles qu'il ne fallait pas ôter à ceux qui avaient les jambes faibles.
Nous devons conduire le destin, mais c’est toujours lui qui nous mène.
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