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DOSSIER : Dalida
Dalida Dalida

Yolanda Gigliotti naît le 17 janvier 1933 dans une famille d’immigrés italiens au Caire. Petro son père est violoniste à l’Opéra et sa mère, Guiseppina élève Yolanda et ses deux frères aînés, Orlando et Bruno. Une maladie des yeux contractée dans les premiers mois de sa vie lui cause des douleurs incessantes et un strabisme convergent. Elle souffre du regard des autres, et brave toutes ses peurs pour entrer à l’adolescence dans un cours de théâtre. À 16 ans elle subit une nouvelle opération qui lui permet enfin de jeter enfin ses lunettes et se présente en cachette à un concours de beauté. Elle rafle le prix de Miss Ondine du Caire. Elle travaille comme mannequin dans une maison de couture avant de devenir Miss Égypte en 1954, belle revanche sur son enfance de vilain petit canard. Une nouvelle vie l’attend et sous le pseudo de Dalida, elle débute une carrière d’actrice et se produit dans des films de série B en Égypte.

Elle débarque à Paris, le jour de Noël 1954. consciente du peu de chance qui lui sera donnée dans le cinéma, elle prend des cours de chant auprès d’un professeur très sévère. Elle se produit pour la première fois à la Villa d’Este, un cabaret parisien ou Bruno Coquatrix la remarque et lui suggère de participer à une audition. Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe Un, est envoûté par son accent oriental. Elle chante Madona, puis Le torrent, et enfin Bambino qui passe en boucle sur toutes les radios. Le phénomène Dalida est né. En 1956, elle fait la première partie de l’Olympia de Charles Aznavour, le public est conquis. En 1957 elle reçoit un disque d’or pour Bambino et enregistre son deuxième succès Gondolier. Elle reçoit le prix de Monte-Carlo, prix qu’elle conservera des années de suite et part en tournée. Elle chante triomphale au Caire, la ville de son enfance.

Elle est la maîtresse de Lucien Morisse. Leur liaison est mal perçue du milieu artistique. Ils finissent par se marier en 1961. Elle enregistre titre après titre et autant de succès populaires: Les gitans, Histoire d’amour, Aie mon cœur, Les enfants du Pirée, Les nuits d’Espagne, Le temps des fleurs et bien d’autres. Sa famille la rejoint alors qu’elle a rencontré un peintre dont elle tombe amoureuse, Jean Sobiewski, deux mois après son mariage avec Lucien. Elle passe pour la première fois en décembre 1961 à l’Olympia, peu sûre d’elle et déstabilisée par la vague yéyé. Elle fera salle comble tous les soirs et séduit tous les publics avec ses titres Petit Gonzales et Itsy Bitsy Petit Bikini. Elle entame une tournée internationale notamment en Asie. Elle divorce et son frère Bruno prend en main sa carrière, se faisant désormais appeler Orlando.

Elle rompt avec Sobiewski, achète une maison à Montmartre. Elle se teint en blonde et ce détail amorce une métamorphose psychologique, la petite fille complexée a laissé la place à une star internationale. En 1966, elle rencontre un jeune auteur compositeur italien, Luigi Tenco dont elle tombe éperdument amoureuse. Tous les deux décident d’aller présenter une chanson Gia amore au festival de San Remo, ils y annoncent d’ailleurs leur proche mariage. Mais la soirée tourne à la tragédie, Luigi, n’accepte pas que le prix leur échappe, après avoir fustigé le jury, il finit par se suicider, en se tirant une balle dans la tête. Quelques mois plus tard, Dalida, désespérée tentera de mettre fin à ses jours, à Paris, tentative qui la plongera dans des mois de convalescence.

Après ce tragique épisode, elle s’initie à la philosophie orientale auprès d’Arnaud Desjardins, et songe à arrêter sa carrière. Mais la passion pour son métier l’emporte. Un nouveau drame la touche de près, en 1970 Lucien Morisse met fin à ses jours. De ce jour apparaît sur scène une femme blessée, transcendée par la mort de ceux qu’elle aimait. Elle chante, inspirée intérieurement, et ce changement de registre séduit le public. En 1972 elle semble acquérir une certaine sérénité et chante avec Alain Delon, avec lequel elle a eu une brève aventure, Paroles Paroles qui devient numéro un en France, mais aussi en Asie ou l’acteur est une star. Elle rencontre Richard Chanfrey qui lui redonne goût à la vie, personnage excentrique et mythomane qui la propulse star, lui faisant occulter ses aspirations spirituelles.

Elle enregistre fin 1973, la chanson d’un jeune auteur, Pascal Sevran, il venait d’avoir 18 ans et en vend 3.5 millions d’exemplaires. Le titre est un succès dans toute l’Europe. Mais le phénomène ne s’arrête pas là. Sur la scène de l’Olympia en 1974 elle entonne Gigi l’Amoroso qui deviendra son triomphe international. Albums, émissions de télévision, concerts, tournées dans le monde, titres, les années s’enchaînent baignées de succès et de reconnaissance. Le public est conquis. Elle s’adapte au disco, chante en égyptien, et se bat pour conserver son statut de star internationale. En janvier 1980 elle présente au Palais des Congrès de Paris un show à l’américaine, en forme de chorégraphie où elle chante et danse comme à Broadway entourée de ses musiciens et danseurs. Infatigable bête de scène, elle travaille avec acharnement pour oublier ses échecs amoureux. Elle s’engage politiquement en faveur de François Mitterrand s’attirant pour la première fois la critique de la presse. En juillet 1983, Chanfrey avec lequel elle était séparée, se suicide, la laissant encore une fois anéantie.

En 1984 et 1985, elle repart en tournée, réclamée par son public. Puis ses amours premières la rattrapent, Youssef Chahine metteur en scène égyptien lui offre un des rôles principaux dans son film, Le sixième jour. Le film la consacre et la critique salue son talent d’actrice. Mais elle promène un vague à l’âme qui ne la quitte plus mâtiné par ses nombreuses déceptions sentimentales. Elle se suicide le 3 mai 1987, en laissant un mot à ses fans "La vie m’est insupportable, pardonnez moi". Interprète à la personnalité fascinante, fragile et professionnelle, sensible et exubérante, ses tubes intemporels continuent de séduire tous les publics.
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